M. Y. a été engagé par une société en 2009. Il a été licencié pour faute grave en 2012. Il a alors agi en justice pour contester cette décision et obtenir des indemnités de licenciement.
Dans un arrêt du 7 avril 2016, la cour dappel de Versailles a confirmé le licenciement pour faute grave et a débouté M. Y. de sa demande de diverses indemnités.
Elle a tout dabord souligné que les éléments de fait et de preuve qui lui était soumis montraient que M. Y. était bien lauteur du message publié sur le site.
Elle a ajouté que le caractère du message était excessif, en raison de ses propos déloyaux et malveillants, mais aussi parce quil était publié sur un site accessible à tous.
Par conséquent, M. Y. a abusé de sa liberté dexpression. Elle a enfin retenu que ce manquement rendait impossible le maintien du salarié dans l’entreprise et constituait une faute grave, excluant tout autre cause de licenciement.
Le 11 avril 2018, la Cour de cassation rejette le pourvoi formé par M. Y. Elle considère que la publication par un salarié, dun message contenant des propos déloyaux et malveillants envers son entreprise sur un site accessible à tous, constitue une cause de licenciement pour faute grave.