Lors d’une conversation téléphonique tenue entre un médecin et l’une de ses patientes, celui-ci a critiqué l’une de ses employées.
La patiente, qui s’est avérée être journaliste, a publié les propos tenus dans un article.
L’auteur des propos a alors été poursuivi pour diffamation publique envers un particulier.
La cour d’appel de Rouen l’a déclaré coupable et l’a condamné à ce titre.
Statuant sur le pourvoi formé par le prévenu, la Cour de cassation l’a rejeté dans un arrêt du 17 mars 2015.
La Haute juridiction judiciaire a, en effet, relevé que le prévenu qui connaissait l’activité professionnelle de son interlocutrice ne pouvait ignorer que ses propos pouvaient être repris dans la presse.
Elle a ainsi refusé à ce dernier le bénéfice de la bonne foi.