Le 31 août 2016, une proposition de loi visant à pénaliser la diffusion dune information susceptible de causer un préjudice à toute personne présente sur le lieu dun attentat a été déposée à l’Assemblée nationale par le député Pierre Morel-à-LHuissier.
Elle compléterait le paragraphe 3 du chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, en ajoutant un article 36. Ce dernier disposerait que « la diffusion, par quelque moyen que ce soit et quel quen soit le support, dune information susceptible de causer préjudice à toute personne présente sur le lieu dun attentat, est punie de 30.000 damende ».
Lauteur de la proposition de loi estime en effet que la diffusion dinformations sensibles et la présence de journalistes sur les sites concernés ont à plusieurs reprises troublé laction des forces de sécurité, des secours, des services de renseignement et mis en danger les personnes impliquées.