Le 13 juin 2018, des députés ont déposé une proposition de loi relative aux marques territoriales.
Selon les auteurs, la notion de « marque territoriale protégée », consacrée par la loi NOTRe, doit être interprétée au regard du cadre général du droit des marques défini par le code de la propriété intellectuelle.
Ils affirment que le choix dun nom ou dun slogan est lélément central de la création de la marque territoriale. Afin de permettre aux collectivités dadapter leur terminologie à leur cible, de la communication locale au rayonnement international, ils proposent de leur offrir la liberté de choisir loption linguistique la plus adaptée.
Or, ils soulèvent que larticle 14 de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à lemploi de la langue française interdit aux personnes morales de droit public lemploi dune marque constituée dune expression ou dun terme étrangers dès lors quil existe une expression ou un terme français de même sens.
La proposition de loi vise donc à permettre aux marques territoriales des personnes morales de droit public de bénéficier dun statut dérogatoire leur permettant dadapter leur terminologie au public ciblé, par lemploi dune langue étrangère ou régionale.