Trois sociétés de ventes aux enchères avaient organisé des ventes de photographies sur des catalogues papier et sur internet. Une agence photographique leur reproche dagir en contrefaçon, sans autorisation préalable de sa part et sans avoir acquitté les droits dauteur. Face aux factures impayées, lagence a assigné les sociétés en cause qui ont soulevé lirrecevabilité des demandes de lagence pour défaut de qualité à agir.
Dans son jugement du 18 novembre 2016, le tribunal de grande instance de Paris déboute lagence de sa demande dinterdire à des sociétés de ventes aux enchères la reproduction et la vente sur papier ou sur internet de clichés.
Le TGI constate que lagence ne justifie pas être cessionnaire des droits et d’être mandatée pour les exploiter ni dun mandat dester en justice pour le compte de chacun des photographes quelle représente.
Il ajoute que sa qualité à agir ne peut se déduire de laction en référé, introduite et déclarée recevable en 2010, dans un litige de ventes aux enchères de photographies sans aucun lien avec la présente action.