Une association de lutte contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne a déposé plainte à l’encontre de la porte parole d’une autre association pour avoir utilisé le terme de « souchien » au cours d’une émission de télévision. Cette dernière a été relaxée du chef d’injure publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une religion déterminée.
La cour d’appel de Toulouse confirme cette relaxe en se basant sur le contexte politique de l’émission dans le cadre de laquelle le mot incriminé a été prononcé.
Le 14 janvier 2014, la Cour de cassation rejette le pourvoi au motif que les juges du fond ont précisé que le néologisme « souchien » est d’usage courant dans la classe politique et de ce fait ne constitue pas une injure.
25/04/2014