Une plainte a été déposée par une organisation américaine de défense de la liberté d’expression, au nom de sept personnes « bloquées » par le Président Donald Trump sur le réseau social Twitter. Le blocage les empêchait de voir les tweets postés par ce dernier et d’y répondre directement.
Le 23 mai 2018, un juge fédéral de New-York a jugé que la possibilité de réagir aux fréquents tweets présidentiels, en les commentant, s’inscrivait dans l’exercice de la liberté d’expression protégée par le premier amendement de la Constitution américaine. Le Président a donc commis une faute en bloquant ses opposants.
Le juge na pas enjoint au Président de « débloquer » les internautes, estimant quil lui revenait de le faire en interprétant sa décision, mais lorganisation requérante sest dite prête à poursuivre laction en justice dans le cas contraire.