En lespèce, M. X., dans linformation suivie contre lui des chefs de blanchement de trafic de stupéfiant, de blanchement aggravé et de violation du secret professionnel, sest vu ordonné contre lui une saisie pénale immobilière par ordonnance du juge dinstruction.
La chambre de linstruction de la cour dappel dAix-en-Provence, dans un arrêt du 20 janvier 2016, a confirmé lordonnance du juge dinstruction et notamment en ce qui concerne la saisie dun bien immobilier indivis.
La chambre dinstruction rappelle notamment quen application de lalinéa 6 de larticle 131-21 du code pénal, un bien immobilier indivis est susceptible de confiscation comme appartenant au prévenu, que cette mesure ne porte pas atteinte disproportionnée au droit de propriété des indivisaires, et quil relevait de loffice du juge dinstruction dordonner cette saisie sur ledit bien quand bien même il abritait le domicile familial et que le mis en examen était propriétaire dautre immeubles.
La Cour de cassation, dans un arrêt du 15 mars 2017, rejette le pourvoi formé par M. X.
La Haute juridiction judiciaire précise que M. X. na invoqué, devant les juges du fond, aucun élément de nature à démontrer que la saisie de limmeuble, quil critiquait en ce quil constituait son domicile, portait une atteinte excessive à sa vie privée et familiale.