En lespèce, un juge des libertés et de la détention a autorisé des agents de ladministration fiscale à procéder à des visites avec saisies dans des locaux et dépendances d’entreprises de presse.
Ces entreprises ont formé un recours contre les opérations de visite et saisies.
La cour dappel de Paris, dans un arrêt du 2 décembre 2015, confirme par ordonnance les deux autorisations et rejette les demandes dannulation des opérations de visite.
Les juges du fond rappellent que larticle L. 16 B du livre des procédures fiscales ne prévoit pas la présence dun magistrat en cas de visite domiciliaire dans une entreprise de presse.
La cour dappel relève que la visite des locaux avait pour seul objet de rechercher les preuves de la fraude fiscale présumée commise et quil nest pas allégué que cette visite ait été utilisée pour rechercher les sources dun journaliste ni quelle ait permis de découvrir de telles sources.
La Cour de cassation, dans un arrêt du 11 mai 2017, rejette le pourvoi formé contre lordonnance rendue par le président de la cour dappel de Paris.
La Haute juridiction judiciaire précise que le président de la cour dappel a exactement déduit la régularité des autorisations et des opérations de visite sans la présence dun magistrat.