Deux sociétés ont été en relations d’affaires, un contrat de distribution rédigé à ce propos n’étant cependant signé que par lune dentre elles.
Sur le fondement d’une clause attributive figurant dans ce document, lune a assigné lautre devant le tribunal de commerce de Lyon, qui s’est déclaré compétent, cette dernière soulevant une exception dincompétence en faveur du tribunal de grande instance.
La cour dappel de Lyon a rejeté le contredit et a déclaré quaux termes du contrat en cause, tous les litiges auxquels il pourra donner lieu seront soumis au tribunal de commerce de Lyon car l’action se fonde sur des griefs de violations de ce contrat et de comportement déloyal de lune des sociétés.
La Cour de cassation, dans une décision du 8 février 2017, rejette le pourvoi formé contre larrêt dappel qui, saisi de conclusions ambigües, soulevant deux exceptions d’incompétence sans l’inviter à écarter l’application de la clause attributive, alors même qu’elle aurait été valablement convenue, a répondu, en les écartant, aux observations soutenant que la demande serait relative aux brevets d’invention.