M. X., acteur britannique, a fait constater par procès-verbal dhuissier de justice la diffusion, sur le site internet purepeople.com, édité par la société W., la présence de deux articles. Il a assigné la société W. devant le tribunal de grande instance de Nanterre en réparation du préjudice causé par latteinte à ses droits au respect de la vie privée et à son droit à limage, sur le fondement des dispositions des articles 9 du code civil et 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de lHomme et des libertés fondamentales.
Par un arrêt du 25 janvier 2019, la cour dappel de Versailles a confirmé le jugement du TGI de Nanterre qui avait condamné léditeur à verser 6.000 de dommages-intérêts à un acteur britannique, du fait de la diffusion non autorisée de deux articles attentatoires au droit dû au respect de sa vie privée.
La cour a rappelé que le comédien en cause était le seul à pouvoir décider de la divulgation dune information relative à sa vie privée, peu importe le fait quil ait une propension à sexprimer auprès des médias sur sa vie personnelle. Le fait que linformation ait été révélée par une personne de la famille, à savoir la grand-mère maternelle, nest pas non plus de nature à priver cette information de son caractère de rumeur, tant que lintéressé na pas lui-même livré linformation.