Un internaute a vendu plus de 80 produits high tech, pour un montant denviron 222 par mois, sur la plateforme de mise en relation Priceminister.
Cette personne soutenait qu’elle était un vendeur non professionnel car elle ne pratiquait pas dactivité de reventes de produits, mais vendait des produits obtenus en cadeau de son employeur SFR ou de partenaires commerciaux, en tant que vendeur confirmé.
Le 7 septembre 2015, le tribunal dinstance du 2ème arrondissement de Paris a qualifié les ventes de ces produits d’actes de commerce et que ce vendeur amateur peut être qualifié de commerçant.
Il relève que le vendeur reconnaît lui-même avoir perçu de ces ventes un revenu mensuel denviron 222 , ce qui, nonobstant limportance de cette somme qui, en tout état de cause, « ne saurait être considérée comme négligeable, caractérise bien lexistence dun profit pécuniaire incontestable ».
En effet, le juge rappelle quen dehors de la liste non exhaustive dopérations qui figure à larticle L. 110-1 du code de commerce, lacte de commerce se définit essentiellement par des critères économiques qui permettent de le décrire comme « lacte qui réalise une entremise dans la circulation des richesses, effectuée dans lintention de réaliser un profit pécuniaire »