Le 7 juin 2017, le Conseil supérieur de laudiovisuel (CSA) a prononcé à lencontre de la chaine télévisée C8 deux sanctions qui concernent des séquences diffusées dans lémission « Touche pas à mon poste », présentée par Cyril Hanouna.
La première séquence litigieuse, présentée le 3 novembre 2016, diffuse des images tournées en caméra cachée où lun des chroniqueurs est présenté comme témoin dune agression mortelle commise par lanimateur, sommé de saccuser du crime et apparu nêtre informé de la manipulation que le lendemain. Le CSA a jugé que la chaîne avait gravement méconnu son obligation de faire preuve de retenue dans la diffusion dimages susceptibles dhumilier les personnes.
A ce titre, le Conseil retient une semaine dinterdiction de diffusion des séquences publicitaires.
La seconde séquence, diffusée le 7 décembre 2016, présente lanimateur de lémission conduisant une chroniqueuse, les yeux fermés, à poser sa main sur son sexe. Le CSA a considéré que la séquence méconnaissait les dispositions de la loi du 30 septembre 1986 qui lui donnent la responsabilité de lutter contre les stéréotypes, les préjugés sexistes, les images dégradantes et les violences faites aux femmes, en particulier dans les émissions ayant un impact important sur le jeune public.
Une sanction de deux semaines dinterdiction de diffusion des séquences publicitaires a ainsi été infligée à la chaîne C8.
Dans sa décision du 7 juin 2017, le CSA décide ainsi dinterdire à la chaine la diffusion de séquences publicitaires pendant cette émission, ainsi que 15 minutes avant et 15 minutes après sa diffusion. Cette sanction sapplique aux émissions en direct comme à leurs rediffusions pour une durée totale de trois semaines au cours du mois de juin.