LEspagne a demandé lannulation de deux règlements européens, l’un relatif à la création dune protection unitaire conférée par un brevet et l’autre réglant les modalités applicables en matière de traduction.
Par deux arrêts du 5 mai 2015, la Cour de justice de l’Union européenne a rejeté les recours formés.
A ce titre, elle a indiqué, en réponse aux contestations formulées par l’Etat espagnol, que le premier règlement n’avait nullement pour objet d’encadrer les conditions de délivrance des brevets européens mais de parvenir à la création d’une protection uniforme sur le territoire des Etats membres participants.
Par ailleurs, en ce qui concerne l’attribution aux Etats membres d’une compétence en termes de fixation du niveau des taxes annuelles et de leur clé de répartition, la CJUE l’a justifié au regard de la qualité, conférée aux Etats, de partie à la convention sur le brevet européen.
Concernant le deuxième règlement, elle a relevé que celui-ci poursuivait un objectif légitime, à savoir la création d’un régime simplifié et uniforme de traduction destiné à faciliter l’accès au brevet européen à effet unitaire.
Elle a ajouté que ce règlement préservait le nécessaire équilibre entre les intérêts des demandeurs de brevets et ceux des autres opérateurs économiques.