Un politicien a porté plainte et s’est constitué partie civile en raison de la parution d’un article dans un journal hebdomadaire sur « l’affaire Bygmalion », estimant que cet article porte atteinte à son honneur et à sa considération. Intitulé « Sarkozy a-t-il été volé? L’affaire Copé », il accusait l’ancien président de son parti d’avoir organisé « le vol et la ruine » du parti politique. Cet article évoquait pour la première fois Bygmalion, agence de communication décrite par le journal comme « une puissante machine de guerre conçue par deux proches de Copé pour le servir », qui va laccompagner « dans sa prise de contrôle de lUMP, et ce tout en profitant de la cassette du parti ».
Le 9 septembre 2016, le tribunal de grande instance de Paris a fait droit à sa demande et a condamné le journal en diffamation. Il a jugé que les éléments dont disposaient les journalistes ne constituaient pas une base factuelle suffisante pour imputer à ce politicien « davoir organisé un détournement de fonds à son profit et au détriment du parti quil dirigeait ».