M. Y. est poursuivi pour avoir commis un délit dinjure publique sur son compte Facebook personnel et un délit de diffamation publique sur un autre compte Facebook.
Par un arrêt du 12 novembre 2018, le tribunal de grande instance de Pau a condamné M. Y. à 1.000 damende.
Les juges du fond ont estimé quil était directeur de la publication du compte quil avait créé et dont il avait les codes daccès. Ils rappellent que, selon les articles 93-2 et 3 de la loi du 29 juillet 1992 sur la communication audiovisuelle, le responsable des infractions commises par un service de communication au public par voie électronique est le directeur de la publication, défini comme la personne physique qui fournit le service.
Concernant la poursuite de M. Y. en diffamation, les juges ont jugé trop imprécis les faits pour entrainer une condamnation.