La Fondation assistance aux animaux (FAA) a assigné une association au titre de propos publiés sur le mur de la page Facebook de cette dernière, quelle estime diffamatoires à son égard et demande réparation du préjudice que lui aurait causé cette mise en ligne. Lassociation défenderesse a saisi le juge de la mise en état afin quil constate lirrecevabilité dune action dune telle nature en ce quelle est exclusivement dirigée contre une personne morale. Par une ordonnance, le juge a débouté lassociation défenderesse au motif que lirrecevabilité quelle soulève ne serait fondée que lorsque laction vise à la sanction pénale dune infraction à la loi du 29 juillet 1881.
Dans un jugement du 25 octobre 2017, la Cour dappel de Paris a infirmé lordonnance du juge de la mise en état. Elle relève quen lespèce, les dernières décisions de la Cour de Cassation citées par lappelante participent de lunification anciennement commencée des dispositions civiles et pénales de la loi du 29 juillet 1881, ainsi que la constaté un arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) du 2 mars 2017. En ce sens, elle retient que lirrecevabilité de laction de la FAA sera-t-elle constatée, en ce que lassignation ne vise quune personne morale.