Les membres d’une famille ont demandé au tribunal de grande instance de Paris d’ordonner aux sociétés exploitant le moteur de recherche Bing de déréférencer ou dempêcher laccès à 42 sites internet, en France et en Europe, arguant du caractère manifestement illicite des contenus en cause.
Dans son ordonnance de référé du 1er décembre 2017, le TGI relève tout d’abord que les demandes des requérants sont devenues sans objet à la date de laudience de référé, le déréférencement des 42 adresses URL contenues dans lassignation ayant été effectué par la société pendant le temps des renvois.
Il considère ensuite que l’exploitant du moteur de recherche « nest quun intermédiaire technique et nest pas lauteur des contenus litigieux. »
En conséquence, le TGI refuse de faire droit aux demandes de condamnation de lopérateur de Bing et laisse aux demandeurs la charge des dépens.