Au cours dun reportage photo sur une île indonésienne, un photographe animalier sest vu emprunté son appareil photo par un macaque qui sest ensuite photographié avec.
Par la suite, le photographe a publié un livre avec ses photos dont les deux selfies du macaque.
Considérant être propriétaire des droits d’auteurs sur ces photos, le photographe s’est plaint que leur large diffusion sur internet l’ait privé de revenus.
En réaction, une association de défense des droits des animaux, People for the Ethical Treatment of Animals, a décidé d’aller en justice pour faire valoir les droits du macaque. Elle considère que ce singe doit être reconnu « auteur et propriétaire de ses photos ».
Dans une décision de justice rendue à San Francisco le 6 janvier 2016, le juge William H. Orrick, a rejeté la demande de lassociation au motif quun macaque ne pouvait être déclaré auteur dun selfie.
Le juge a estimé que « bien que le Parlement et le Président peuvent étendre la protection de la loi aux animaux, il ny a aucune indication en ce sens dans le Copyright Act« .
En conséquence, un macaque ne peut être reconnu auteur et propriétaire du selfie quil a pris.
Malgré le rejet de sa demande, lassociation entend poursuivre sa lutte.
Elle considère que « lUS Copyright Act attribue la propriété dun selfie à lauteur de la photo, et qu’il ny a rien dans le texte limitant une telle propriété sur le fondement des espèces ».