Un étudiant est poursuivi pour avoir modifié, sur la base de données dune université, les notes obtenues par lui ainsi que par sa sur et une de ses amies au cours de leurs années d’études.
Le 24 septembre 2014, la cour dappel de Paris a condamné létudiant, pour accès frauduleux à un système automatisé de données, faux et usage à six mois d’emprisonnement avec sursis, 3.000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction professionnelle.
Le 9 mars 2016, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi. Elle estime que la cour d’appel a justifié sa décision relevant de son appréciation souveraine des faits.
Elle ajoute quune personne se rend coupable de l’infraction prévue à l’article 323-1 du code pénal lorsquelle pénètre dans un système de traitement automatisé de données, en sachant qu’elle n’y est pas autorisée.