Le 24 mars 2016, la Cnil a prononcé une sanction pécuniaire de 100.000 à lencontre de Google suite à son refus de respecter sa mise en demeure de procéder au déréférencement sur lintégralité des extensions du nom de domaine de son moteur de recherche.
Depuis la décision du 13 mai 2014 de la Cour de justice de lUnion européenne (CJUE), les internautes résidant en Europe ont la possibilité dobtenir des moteurs de recherche le déréférencement dinformations les concernant.
Le refus de déréférencement peut être contesté auprès de lautorité de protection des données nationale.
A ce titre, la Commission nationale de linformation et des libertés (Cnil) a été saisie par des internautes sétant vu refuser le déréférencement de liens Internet sur le moteur de recherche « Google Search ».
Lors de lexamen de ces plaintes, la Cnil a expressément demandé à Google de procéder au déréférencement de plusieurs résultats sur lensemble du moteur de recherche, quelle que soit lextension géographique du nom de domaine de celui-ci.
Toutefois, Google na procédé au déréférencement que sur les extensions géogrpahiques européennes du moteur de recherche.
En mai 2015, la Présidente de la Cnil a en conséquence mis en demeure Google de procéder au déréférencement sur toutes les extensions de « Google Search » dans un délai de 15 jours.
La Cnil considère en effet que pour que le droit au déréférencement des personnes résidant en France soit efficacement respecté, conformément à la décision de la CJUE, il doit être exercé sur lensemble de ce traitement, et donc sur toutes les extensions du moteur de recherche.
Par ailleurs, contrairement à ce quaffirme Google, elle souligne que le déréférencement sur toutes les extensions ne limite pas la liberté dexpression dans la mesure où il nentraîne aucune suppression de contenu sur Internet.
Google n’ayant pas respecté cette mise en demeure dans le délai imparti, la formation restreinte de la Cnil a prononcé une sanction pécuniaire de 100.000 à son encontre.